Thérèse nous a quitté, mais son souvenir demeurera à jamais gravé dans nos coeurs.
Elle a légué son amour et sa tendresse. Elle a laissé de nombreux exemples de sa joie de vivre, de son dévouement, de sa persévérance et de son courage.
Thérèse Brière était une femme dynamique, énergique et disciplinée. À chaque jour, jusqu’à l’âge de 80 ans, elle parcourait plusieurs kilomètres à pieds ou au volant de sa bicyclette. Il y a 3 ans, ses capacités physiques étant considérablement réduites, elle a du abandonner son précieux vélo, une étape difficile à accepter pour cette adepte de l’activité. Malgré ses malaises, elle a continué à marcher régulièrement, s’aidant de son déambulateur s’il le fallait. À 83 ans, elle tenait à apporter dans sa future résidence son ballon d’exercice et ses petits poids, pour se garder bien en forme.
Généreuse, elle était prête à tout donner; par ailleurs, pour elle-même, tout était trop cher et elle disait n’avoir besoin de rien.
Plusieurs d’entre nous ont pu constater à quel point elle était accueillante. À peine assis, ses visiteurs se voyaient offrir breuvages et friandises et elle savait insister devant leurs hésitations. Malgré la maladie, elle trouvait encore l’énergie requise pour cuisiner, entre autres ses tartes inoubliables dont elle a tant gâté ses proches.
La famille occupait une place d’importance primordiale dans sa vie et elle a su maintenir une présence assidue auprès des siens en toutes circonstances. Elle ne s’est jamais tout à fait consolée du départ des êtres chers que la mort lui a ravis trop tôt. Mais, malgré les épreuves, sa foi est demeurée inébranlable.
Thérèse était une femme fière et elle tenait particulièrement à son autonomie. Elle avait toujours peur de déranger et demander lui était pénible. Les deux derniers jours avant son départ, ayant finalement accepté l’aide qui lui était offerte, elle avait commencé à se départir de ses biens et prenait grand plaisir de voir ses offres acceptées.
Jusque dans la mort, elle a démontré sa capacité d’organisation et son souci de ne causer de problèmes à personne. Le matin du 25 décembre dernier, la fête de Noël ayant déjà réunis les membres de sa famille à Marieville, en quelques minutes ils étaient rassemblés à son chevet pour la voir une dernière fois, paisiblement étendue sur son lit. Elle a réussi à éviter un déménagement tout en fermant les yeux une dernière fois dans sa maison, cette maison dont elle a été l’âme pendant plus de 50 ans, ce musée des souvenirs qu’elle n’a pas eu à quitter.
Thérèse a glissé doucement dans une nouvelle vie à laquelle elle se disait prête depuis longtemps. J’imagine une grande fête de retrouvailles où, toute en beauté, elle chante en duo avec son époux Robert qui la fait valser, sous les yeux admiratifs de son Dominique et de tous les autres parents et amis réunis. Ensembles, ils veilleront sur nous.
Merci pour tout, chère Thérèse ! Le temps est venu de te reposer !